Depuis quelques jours, notre commerce et notre industrie semblent se ralentir. L’on ne saurait, dans l’état [6.2]de paix et de tranquillité où nous nous trouvons, en connaître la cause.
L’article popeline a seul pris un peu d’activité ; plusieurs négocians en font fabriquer au prix de 50 cent, l’aune, c’est-à-dire avec une augmentation de 5 cent.
Les étoffes pour gilets, les velours coupés et frisés et les peluches pour chapeaux, sont toujours demandés, et la vente de ces articles paraît devoir se soutenir encore long-temps ; mais il n’en est pas de même de quelques articles dont les commandes paraissent achevées plutôt qu’on n’avait lieu de l’espérer.