L'Echo de la Fabrique : 23 septembre 1832 - Numéro 48A vendre, un atelier de dévidage, composé de trois mécaniques longues, de 32 guindres, avec le mobilier. On céderait l’appartement. [8.2]4 FRANCS PAR AN. le CHANSONNIER DU MOUVEMENT1 ; On demande une apprentie pour la fabrication des étoffes unies. (92) Le sieur David, mécanicien, à Lyon, place Croix-Paquet, prévient MM. les fabricans, chefs d’ateliers et dévideuses qu’il établit ses nouvelles mécaniques avec une seule roue comme avec plusieurs, avec une seule corde, comme sans corde, moyens qui appartiennent à l’invention dont il est breveté, par le mécanisme de roues tournant horizontalement, dont le plan circulaire fait mouvoir les broches, et dont l’axe général ou moteur a été par lui placé au centre des mécaniques à dévider de forme ronde, afin de pouvoir les simplifier. Ce résultat a valu au sieur David un brevet ainsi qu’une mention honorable de la chambre de commerce, et une médaille en séance publique de la Société d’encouragement pour l’industrie. Toutes mécaniques à dévider et faire les cannettes qui n’auraient pas été confectionnées dans ses ateliers, seront confisquées et les contrefacteurs poursuivis devant les tribunaux. Le sieur David adapte aux anciennes mécaniques ses nouveaux procédés qui se construisent de forme ronde, longue et en fer à cheval ; il fait des échanges de ses nouvelles contre des anciennes ; en conséquence, il a toujours à vendre des mécaniques de rencontre. Le nombre d’ouvriers qu’occupe le sieur David le met à même de livrer plusieurs de ces nouvelles mécaniques le jour même qu’on lui en fait la demande, et à un prix très-modéré. (91) Un homme de 30 ans, ayant reçu de l’éducation, désirerait se placer pour homme de peine. S’adresser à M. Buffard, plieur, place de la Croix-Rousse, n° 23. Notes de base de page numériques:1 Jean Laudera, Le chansonnier du mouvement par M. J. Laudera jeune, publié à Lyon, Chez les principaux libraires, en 1832. |