L'Echo de la Fabrique : 18 novembre 1832 - Numéro 56

 

Nous avons reçu de M. Defanis, chef d’atelier, une lettre dans laquelle il se plaint que M. Ogier, négociant, l’a menacé de ne JAMAIS l’employer parce qu’il l’avait fait appeler au conseil des prud’hommes. Le même M. Ogier, suivant notre correspondant, se dispose à faire litographier des conventions auxquelles les maîtres qu’il emploiera devront se conformer. Nous avons peine à le croire. Ce serait une grande maladresse de la part des négocians ; ils nous donneraient un argument décisif contre la validité des conventions, car on ne pourrait plus appeler de ce nom un acte conçu à l’avance et imposé à l’ouvrier. Nous n’en dirons pas davantage, parce que nous nous réservons de traiter cette question dans un prochain numéro ; mais il était urgent d’appeler l’attention publique sur cet objet.

 

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