L'Echo de la Fabrique : 25 novembre 1832 - Numéro 57

 

Lyon, le 23 novembre 1832.

Au rédacteuri.

Monsieur,

Dans l’article relatif à la séance du conseil des prud’hommes, du 15 novembre, inséré dans votre n° 56 ; du dimanche 18 courant, de graves erreurs se sont glissées dans les notes que vous avez jointes au compte rendu.

M. Oyex a été, pendant quinze ans, intéressé dans la maison Goybet, neveu, et Second ; et pendant onze, associé de celle Second et Oyex, avant d’établir le nouveau commerce d’Oyex et Mongrenier.

Le marabou fut créé, à Lyon, par la maison Goybet, neveu, et Second, à la même époque où M. Bancel le créait à St-Chamond, il y a environ seize ans. Depuis ce moment, jusqu’à ce jour, nous n’avons jamais donné de tirelles sur cet article, attendu que nous en recevons une avec les peignes, indépendamment des deux que nous exigeons par chaque rendue de mouchoirs.

Je réclame, Monsieur, de votre impartialité, l’insertion de la présente, dans votre numéro de dimanche prochain, 25 courant.

Agréez, Monsieur, mes sincères salutations.

Eugène SECOND et Cie.

Notes de fin littérales:

i Cette lettre ne prouve point que nous ayons été induits en erreur, mais au contraire elle confirme ce que nous avons avancé, que la maison SecondSecond a reçu des tirelles avec les peignes, indépendamment d’une centaine de passées en trame fine, pour tenir les franges, et auxquels on donne également le nom de tirelles, quoique l’une diffère essentiellement de l’autre, puisque l’une ne pèse pas un demi-gramme, et que les tirelles de bourre pèsent au moins 15 grammes. Nous pouvons prouver également, et montrer au besoin les livres des ouvriers qui ont travaillé pour M. SecondSecond, sur lesquels une tirelle de 15 grammes est portée, lorsqu’ils oubliaient de rendre des tirelles de bourre avec les peignes. Nous nous plaisons à rendre cette justice à cette honorable maison.

 

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