L'Echo de la Fabrique : 25 novembre 1832 - Numéro 57

 Lectures prolétaires

Un savant sans vertu est comme un aveugle qui tient un flambeau.
Prov. Turc.

S’il n’y avait plus d’esprit dans le monde, personne ne croirait l’avoir perdu.
Idem.

Si la couronne est d’or elle a perdu la valeur.
Anonyme.

Oublie les injures et ne te souviens que des bienfaits.
Confucius.

Ne vous vengez de vos ennemis qu’en travaillant à vous faire des amis.
Pythagore.

Fais ce que tu veux que l’on te fasse, et quand tu seras en doute si une action est bonne ou mauvaise, abstiens toi de la faire.
Zoroastre.

Le souverain juge, au dernier jour, attachera autour de celui qui n’aura point fait l’aumône, un effroyable serpent qui piquera sans cesse la main avare.
Mahomet.1

L’unité est le lien de l’univers, l’infini son enceinte.
Azais.2

Les qualités naturelles, sont la mémoire, l’esprit et le jugement ; les qualités acquises, sont les sciences ou les arts, et en général les connaissances d’expérience.
Abadie.

Nos besoins ici bas, amis, sont peu de chose,
Et combien peu de temps avons nous ces besoins.
Berquin.3

Les paroles échappent au bavard comme l’eau fuyait du tonneau des Danaïdes.
Lord Viscby ou le célibataire, t. 2, p. 12.

Notes de base de page numériques:

1 Ces proverbes pourraient être issus de Petit code de morale à l’usage de toutes les classes de la société ou choix de pensées, maximes et réflexions extraites de Zoroastre, Confucius, etc., recueil publié à Paris en 1826.
2 Peut-être tiré d’un ouvrage de Hyacinthe Azaïs (1766-1845), auteur entre-autres de Des compensations dans les destinées humaines (1810) et de Explication universelle (1826-1828).
3 Il pourrait s’agir d’Arnaud Berquin (1747-1791), prolifique auteur de littérature pour la jeunesse, admirateur de Rousseau et dont les très nombreux titres avaient été constamment republiés dans le premier tiers du xixe siècle.

 

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