L'Echo de la Fabrique : 20 janvier 1833 - Numéro 3

 

[140] la réforme industrielle
ou le phalanstère,
Journal des intérêts généraux de l’industrie et de la propriété.
Ce Journal paraît tous les vendredis, 12 pages grand in-4°, prix : 10 fr. pour six mois. – On s’abonne à Paris, rue Joquelet, n° 5 ; chez les libraires et directeurs de la poste.

[141] chansons de pierre corréard, 2e numéro, en vente chez tous les libraires.
On trouve dans ce recueil deux chansons que nous avons insérées dans l’Echo, Servilius et O mes amis, chantons !

[137] Tranchat, mécanicien, rue du Commerce, n° 18, vient d’obtenir un brevet d’invention et de perfectionnement, pour le procédé qu’il vient d’ajouter à ses cannetières par lequel la cannette s’arrête aussitôt qu’un des bouts casse, ou que la soie d’un roquet est employée ; il reste toujours hors la cannette une longueur de 8 pouces de soie pour nouer. Ces cannetières offrent non-seulement l’économie de la matière et de la main-d’œuvre, mais l’avantage de donner à l’étoffe toute la régularité, la propreté et l’éclat dont elle est susceptible. Le crémage, les trames rebouclées ou tirantes sont impossibles, et les lisières parfaites par l’emploi des cannettes provenant de ces cannetières, qui les font également à quel nombre de bouts que ce soit.
Le sieur Tranchat tient aussi magasin de mécaniques à la Jacquard, de mécaniques à devider, de moulinages. Il fait ses cannetières propres à faire autant de cannettes qu’on le désire. On peut les voir en activité chez MM. Morel, rue des Tables-Claudiennes, n° 14, et Martinon, place de la Croix-Rousse,  17.

[142] changement de domicile.
joubert, mécanicien, ci-devant en bas de la côte des Carmélites, maintenant rue Flessel, cul-de-sac en face la rue Tholozan.

 

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