L'Echo de la Fabrique : 17 février 1833 - Numéro 7

 Sur la prescription d’un mois.

Il y a environ trois mois que dans un arbitrage M. Reverchon, prud’homme négociant, l’un des arbitres, [2.1]criait à tue-tête et à plusieurs reprises à M. Sondard : Vous ne devez rien, il y a plus de quatorze mois. M. Sondard répliqua : N’importe, il y aurait dix ans, si je dois je veux payer.

Dans un arbitrage récent, M. Cotteret, de la maison Revel et Cotteret, a également refusé d’exciper de l’odieux bénéfice de la prescription.

(Communiqué.)

Nous nous plaisons à rendre hommage à ces deux négocians. La même impartialité sera toujours la base de notre conduite. Nous persistons à croire que ces messieurs ne sont pas les seuls honnêtes de leur classe, et que dès lors rien n’est si facile que de trouver neuf prud’hommes négocians, et éviter la prochaine désorganisation du conseil.

 

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