L'Echo de la Fabrique : 7 juillet 1833 - Numéro 27

Coups de navette.

Une souscription est ouverte au bureau de l’Echo pour acheter un drapeau tricolore à l’effet de remplacer les lambeaux qui sont sur le palais St-Pierre.

Le conseil des prud’hommes est mieux partagé que la cour d’assises, il possède le buste du monarque citoyen que la Glaneuse adore.

Expédition authentique de la SENTENCE CHARIVARIQUE prononcée par les trois hommes d’état qui rédigent la partie si savamment politique du charivari, vient d’être transmise au bureau de l’Echo. Tous les journaux patriotes en ont reçu une semblable.

Par cette sentence MM. Fulchiron et Jars ont été condamnés à l’unanimité, et MM. Dugas-Montbel et Prunelle, à la majorité de deux voix contre une au charivari compliqué, universel et perpétuel. M. Carrichon n’a été condamné qu’au chaudron, à la casserole, à la marmite, à la lèchefrite, au cornet à bouquin, à la scie, à la lime, à la crécelle, à la clé forée, au fifre, à la guitare et à l’épître Viennet, de heures du soir à trois heures du matin seulement.

Le portrait de M. Prunelle vient d’être envoyé à toutes les municipalités de France. Il est très ressemblant.

La garde nationale de Lyon, voyant qu’on oubliait de la convoquer, a commencé depuis peu à se convoquer elle-même. Rien de tel que de faire ses affaires soi-même.

Le mois de juillet est ordinairement très chaud.

 

Contrat Creative Commons

LODEL : Logiciel d'édition électronique