L'Echo de la Fabrique : 6 octobre 1833 - Numéro 40

AU RÉDACTEUR.

Lyon, 28 septembre 1833.

Monsieur,

Nous vous prions de bien vouloir insérer les réflexions suivantes dans votre prochain numéro. Le cours de chimie public et gratuit, aux frais de M. Pariset, s’est terminé le 26 courant, au Jardin-des-Plantes. Les auditeurs n’ont qu’à se féliciter du zèle qu’a déployé, dans toutes ses démonstrations aussi savantes que philantropes, ce jeune et éloquent professeur. Quoi qu’en aient pu dire les détracteurs de la science, que les habitans de cette ville ne témoignaient aucun empressement pour l’instruction, le cours de M. Pariset a été fréquenté assez assidûment pour démentir une assertion de cette nature.

Honneur au jeune homme si estimable qui s’est fait connaître par un désintéressement et une loyauté si rares aujourd’hui. Ce cours eût été plus fréquenté et plus profitable encore s’il y eût eu possibilité de le faire de huit à neuf heures du soir ; un grand nombre d’ouvriers de toutes les professions y seraient venu puiser les connaissances qui sont indispensables à leur état.

Nous espérons que l’autorité secondera nos vœux, en rétablissant dans notre ville les cours de chimie et de physique supprimés depuis environ trois ans.

Agréez, etc.

Signés : juant, rue Vaubecour, n° 7 ; risson, rue Neuve, n° 29 ; berger, quai Bourg-Neuf, n° 77.

 

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