L'Echo de la Fabrique : 1 janvier 1834 - Numéro 18

Lyon.

La souscription ouverte ou profit de M. Coquelin, menuisier, rue Basseville, victime de l’incendie arrivé dans la nuit du 12 au 13 octobre dernier, a produit 2 084 fr. 50 cent. (En voir le détail dans le Journal du Commerce de Lyon du 26 décembre, n. 1567).

La fille du sieur Ripecout, corroyeur, quai d’Orléans, enfant de 5 ans laissée seule il y a quelques jours dans une chambre où il y avait un poêle allumé, a été horriblement brûlée par les charbons avec lesquels elle avait cru pouvoir jouer ; elle est morte dans des [4.2]souffrances horribles. Avis aux parens qui laissent leurs enfans seuls. L’établissement des salles d’asile rend inexcusable leur conduite.

– On assure que le pont Niogret, dit pont Volant, a reçu une forte secousse par la crue des eaux, et menace ruine.

– La ville de Lyon est un vrai cloaque de boue.

– Le citoyen Tiphaine publie dans le Précurseur du 29 décembre, une lettre justificative ; nous nous hâtons d’en faire mention en attendant que nous puissions l’insérer.

anzin. – Les ouvriers des mines d’Anzin sont rentrés le 18 décembre dans leurs ateliers qu’ils avaient quittés, le chef de service ayant voulu les obliger à porter la longueur des tiermes sur les montées de 20 à 25 mètres.

cognac. – Une jeune fille tombée en léthargie a été enterrée comme morte. Les derniers devoirs venaient à peine de lui être rendus, qu’on a entendu des cris plaintifs. On a procédé à l’exhumation ; mais malgré tous les soins, elle est morte neuf heures après avoir été rapportée chez elle.

montbrison. – Le citoyen Caussidière a été élargi aussitôt après son arrivée.

 

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