CONSEIL DES PRUD'HOMMES.
Les séances de ce tribunal deviennent de plus en plus insignifiantes. A quoi attribuer cette absence totale de causes, sinon à l?état de stagnation de la fabrique ? Une seule cause, entre M. Dailly, fabricant, et l?un des héritiers de son apprenti, a présenté quelque intérêt. Dans l?audience de jeudi dernier ; il s?agissait de réclamations étrangères à l?apprentissage. Dailly a opposé l?incompétence en se fondant sur l?art. 10 du décret du 11 juin 1809 ; elle a été accueillie.