L'Echo de la Fabrique : 21 septembre 1834 - Numéro 1LECTURES PROLÉTAIRES. La propriété foncière n’est qu’une des innombrables propriétés qu’enfante la force humaine. Ces autres propriétés demandent aujourd’hui à leur sœur aînée non pas le combat mais le partage. Gardez vos mottes de terre laboureurs et propriétaires, vos frères ne sont point jaloux ; ils ne convoitent pas vos biens ; ils désirent l’habileté de la vie sociale. Pour Dieu ! ni le poète, ni le savant, ni le philosophe, ni le mécanicien, ni le statuaire ne veulent déserter leur cabinet, leur atelier, leur laboratoire, où se développent leurs œuvres, et leurs idées chéries, pour courir enfoncer une charrue dans un chétif morceau de terre ; mais ils réclament le droit de cité pour prix de leurs études et de leur génie. [4.2]Le but de l’éducation est de rendre l’enfant supérieur à ses parens ; elle se fait ainsi l’ouvrière des progrès du monde. Amitié : Doux appui de l’homme en sa misère, Lorsque le déshonneur souille l’obéissance, Notes de base de page numériques:1 Il s’agit probablement de l’article « L’enseignement des législations comparées », publié par Eugène Lerminier (1803-1857) dans la livraison de juillet-septembre de la Revue des Deux Mondes. 2 Jean-François Michaud (1767-1839) dont Le Printemps d’un proscrit avait été publié en 1804. 3 Tiré de la pièce Don Sanche d’Aragon publié par Pierre Corneille (1606-1684) en 1651. |