Retour à l'accueil
28 septembre 1834 - Numéro 2
 
 

 



 
 
    

MAXIMES MORALES.

– On aime véritablement sa patrie, que quand on attaque les erreurs et les folles préventions qui s’y répandent avec d’autant plus de vitesse, que trop souvent personne n’y met obstacle. (Dethou1)

– Celui-là seul est chrétien, qui est miséricordieux pour tout le monde, qui ne se laisse ébranler par aucune injure, qui est affecté des souffrances des autres comme s’il les éprouvait lui-même, qui ne souffre pas qu’on opprime le pauvre, et qui porte secours aux malheureux. (St-Augustin)

– C’est une grande richesse que de se contenter de ce qu’on a. (St Paul)

– Nous devons travailler à nous rendre dignes d’estime et de considération ; le reste ne nous regarde pas, c’est l’affaire des autres. (Labruyère)

Les réputations mal acquises se changent en mépris. (Vauvenargues)

Notes (MAXIMES MORALES. – On aime véritablement sa...)
1 Référence probable ici à Jacques-Auguste de Thou (1553-1617), magistrat et historien français.

 

 

Contrat Creative Commons

LODEL : Logiciel d'édition électronique