L'Echo de la Fabrique : 4 janvier 1835 - Numéro 16

Une entreprise plus que littéraire a lieu à Paris, et mérite selon nous les plus grands encouragemens.

[4.2]C’est une société universelle d’utilité publique, fondée par la propagation de tous les projets, ayant pour but l’amélioration physique et morale des peuples, au moyen de la publication d’un journal progressif, destiné à recueillir et à répandre, dans tous les pays du monde, les projets conçus dans un but d’utilité générale, avec les plans, cartes, dessins, devis, nécessaires à leur intelligence et dont l’exécution intéresserait l’agriculture, l’industrie, le commerce, l’instruction publique, les travaux publics, les beaux arts, et les sciences en général.

On voit combien le plan est vaste et combien il touche de près aux intérêts du travailleur.

Un exposé des motifs plein d’idées élevées et de nobles sentimens, nous fait désirer vivement que les hommes qui se sont donné une si belle tâche, ne rencontrent que des approbateurs. Nul doute, que si leurs moyens d’exécution sont proportionnés à l’excellence de leurs intentions, ils ne parviennent à rendre à la société d’immenses services.

Pour nous, nous applaudissons de toutes nos forces à l’œuvre de M. Isidore Simard et de ses collaborateurs.

Ce journal1 a paru le 1er janvier 1835. On peut s’abonner, rue Meslay, n° 51, à Paris ; s’adresser à M. Isidore Simard, directeur de la Société.

Notes de base de page numériques:

1 Il s’agit de Le Moniteur universel. Journal progressif, publié à partir de 1835 par Isidore Simard sous l’égide de la Société universelle d’intérêt public.

 

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