L'Echo de la Fabrique : 1 février 1835 - Numéro 20

HYGIÈNE.

Vivant selon la nature, on est rarement pauvre ; mais selon les caprices, on n’est jamais riche. Les caprices sont insatiables et changeans ; mais la nature n’est ni prodigue ni ambitieuse ; elle se borne au vrai, au nécessaire. Ses besoins sont médiocres, tandis que ceux des caprices sont infinis comme l’imagination qui les crée. Le vrai a des limites ; le faux n’en a point.

– Les vifs plaisirs abrégent la vie ; de légères douleurs la prolongent.

– Le pauvre est souvent malade par le manque du nécessaire ; le riche par l’abus du superflu.

(Connaissances utiles.)

 

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