HYGIÈNE.
Vivant selon la nature, on est rarement pauvre ; mais selon les caprices, on n’est jamais riche. Les caprices sont insatiables et changeans ; mais la nature n’est ni prodigue ni ambitieuse ; elle se borne au vrai, au nécessaire. Ses besoins sont médiocres, tandis que ceux des caprices sont infinis comme l’imagination qui les crée. Le vrai a des limites ; le faux n’en a point.
– Les vifs plaisirs abrégent la vie ; de légères douleurs la prolongent.
– Le pauvre est souvent malade par le manque du nécessaire ; le riche par l’abus du superflu.
(Connaissances utiles.)