L'Echo de la Fabrique : 5 avril 1835 - Numéro 14

Quelques chefs d?atelier ayant paru croire que nous entendions par libre défense le ministère des avocats ou avoués ou autres agens d?affaires substitué à la présence des parties, nous nous empressons de détruire leur erreur. Nos principes bien connus auraient dû cependant nous mettre à l?abri de toute fausse interprétation. Nous pensons que la présence des parties est toujours nécessaire, et que c?est un grave abus de les avoir dispensées de paraître devant les tribunaux ordinaires : ainsi nous ne saurions vouloir pour le conseil des prud?hommes ce que nous déclarons monstrueux dans les autres juridictions. Nous nous réservons de traiter plus amplement cette question de la présence des parties assistées, si bon leur semble, par des défenseurs, dans une série d?articles que nous ferons paraître sans le titre de réforme judiciaire.

 

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