L'Echo de la Fabrique : 11 mars 1832 - Numéro 20NOUVELLES DIVERSES.La détresse du commerce des soieries en Angleterre est telle, que la chambre des communes a cru devoir s’occuper des moyens d’y remédier. - Londres. Hier au soir, un comité a été nommé par la chambre des communes, pour rechercher par quels moyens on pouvait venir [5.2]au secours du commerce des soieries, qui est dans un état de détresse. On espère que cette combinaison produira quelques avantages ; mais si la détresse du commerce des soieries continue, il sera difficile, pour le comité, de découvrir les moyens d’améliorer telle ou telle branche particulière de ce commerce. - Le choléra continue à Londres ; on craint qu’il ne soit déjà à Bristol, et que cette maladie y ait été importée par un homme qui, il y a quelques temps, avait amené un vaisseau de Bristol à Londres. - Un arrêté de la cour royale de Dijon, saisie sur l’appel du procureur du Roi, a renvoyé absous douze gardes nationaux qui avaient refusé de faire partie du corps mobilisé sur Lyon. La mobilisation a été regardée comme illégale. - Rouen. La marchandise en fabrique y a été vivement demandée cette semaine ; mais il est reconnu que la dernière halle a été moins bonne que la précédente ; on ne peut encore préciser ce qui s’est vendu en moins. Les prix sont toujours les mêmes. - Elbeuf. Notre place a été visitée, le mois dernier, par un grand nombre d’acheteurs, qui n’ont pas pu trouver à compléter leur assortiment ; quelques achats ont aussi été faits pour l’exportation. On évalue à plus de dix mille le nombre des pièces de drap de 18 à 20 aunes qui ont été écoulées depuis un mois. La draperie fine, qui souffrait depuis long-temps, est demandée dans les prix de 24 à 30 fr. Plusieurs couleurs manquent. Malgré cette activité de vente, les prix n’ont pas subi de hausse. |